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Volvo dit que les avancées technologiques feront chuter les coûts dans les prochaines années.
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Le prochain VÉ de la compagnie sera un plus petit modèle positionné sous le XC40 Recharge dans sa gamme.
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Selon Volvo, plusieurs de ses futurs VÉ seront éligibles aux nouveaux crédits américains.
Volvo vient de présenter l’EX90, son nouveau porte-étendard électrique et son premier véhicule électrique construit sur une plateforme qui n’est pas également utilisée par un modèle à essence.
Lors du lancement de ce nouveau modèle, le PDG de la marque a déclaré que Volvo s’attend à ce que ses véhicules électriques atteignent la parité de prix avec ses modèles à essence dès 2025.
Selon le dirigeant, cela est dû au fait que les avancées technologiques permettront d’extraire plus d’autonomie à partir de moins de batteries, ce qui permettra de réduire les coûts de production tout en étant capable d’offrir plus d’autonomie sur une charge complète.
À l’appui de cette théorie, le prix moyen des batteries au lithium-ion est aujourd’hui inférieur de 80 à 90 % à ce qu’il était il y a douze ans. Par contre, les moteurs électriques deviennent progressivement plus chers.
Une autre raison qui peut expliquer comment Volvo peut espérer atteindre la parité des prix en un peu plus de deux ans est que ses batteries sont fournies par CATL, qui est un leader en termes de prix pour les batteries de VÉ.
Actuellement, les batteries CATL, comme celles utilisées dans la Tesla Model 3, coûtent environ 131 dollars américains par kilowattheure, mais Volvo veut faire passer ce chiffre sous la barre des 100 dollars par kWh d’ici le milieu de la décennie.
Cela permettrait au constructeur de vendre ses prochains VÉ, dont l’un sera un VUS plus abordable positionné sous le XC40 Recharge, à un prix inférieur tout en restant rentable.
Ce modèle plus petit sera probablement construit dans l’usine du constructeur en Caroline du Sud, car le PDG a déclaré qu’il sera admissible au crédit d’impôt révisé de 7 500 $ pour les VÉ aux États-Unis, qui exige maintenant que les véhicules soient fabriqués en Amérique du Nord.
Il est plus facile pour Volvo de rentabiliser des VÉ plus petits que pour de nombreuses autres entreprises, car le constructeur suédois est une marque haut de gamme, et ses marges bénéficiaires sont donc plus élevées que celles des marques bas de gamme, dont beaucoup n’ont pas encore les moyens de fabriquer des VÉ moins chers.
Source: Autonews Europe via Carscoops