Des têtes de vis qui vous forceraient à visiter un atelier BMW

Dans les listes des services dont les coûts ont explosé ces dernières années, vous pouvez inscrire les visites dans les ateliers mécaniques. Chez les constructeurs, le taux horaire n’est plus seulement élevé ; il atteint parfois la stratosphère.

  • Les frais d’entretien sont déjà très élevés à travers l’industrie

  • Mercedes-Benz souhaite réduire les coûts de réparation de ses modèles

  • Les garages spécialisés n’ont pas toujours accès aux outils de diagnostic

Tellement qu’une simple visite pour un petit entretien ou une réparation mineure se traduit par une facture de plusieurs centaines de dollars.

Voilà pourquoi un nombre sans cesse croissant de consommateurs se tournent vers des ateliers spécialisés, des garages indépendants qui sont en mesure d’effectuer certaines réparations. On va s’entendre, rien n’est donné là non plus, mais c’est en comparant qu’on se console ; ça coûte moins cher que de passer chez le concessionnaire.

Ces derniers, bien sûr, souhaitent vous voir plus souvent, tout comme le fabricant qui préfère vendre ses pièces d’origine plutôt que de voir ses véhicules en recevoir de l’après-marché.

Mais les ateliers indépendants ne peuvent pas tout faire.

Près de 90 % des BMW i4 2025 demeurent invendues aux É.-U.

Ainsi, toutes les stratégies sont bonnes pour vous retenir à l’atelier du concessionnaire. Souvent, c’est avec le simple fait qu’il soit nécessaire de brancher sa voiture à une machine spécialisée pour obtenir un code spécifique indiquant la réparation qui est à effectuer. Un classique.

Mais voilà que chez BMW, on étudie une autre façon. C’est du moins ce qu’il faut en déduire à la vue de la publication d’un concept de vis qui ne pourrait être que serré ou desserré à l’aide d’un outil spécifique à BMW.

Ça va trop loin.

Ce qu’on peut voir, c’est une tête présentant le logo de BMW, dont deux des quadrants sont creux et destinés à accueillir un outil spécialisé. Les lettres BMW sont même visibles sur la tête. Il faut l’avouer, c’est très joli, mais pour le côté utile de la chose, on repassera.

En fait, ça pourrait signifier les intentions du constructeur et c’est ce qui est plus malaisant.

Heureusement, nous en sommes à l’étape de brevet seulement et tous les concepts du genre ne se retrouvent pas nécessairement sur un modèle. Puis, pour l’instant, il faut souligner que les vis sont destinées à des utilisations structurelles comme les fixations pour les sièges ou encore certaines pièces de la carrosserie. Néanmoins, ça pourrait ouvrir la porte et c’est ce qui est inquiétant, surtout que le brevet est clair sur une chose : « empêcher le desserrage ou le serrage à l’aide d’outils génériques par des personnes non autorisées. »

En bout de piste, si de telles pièces devaient se retrouver dans la conception de véhicules, ça se traduirait par des frais d’entretien encore plus élevés.

L’ironie, c’est que Mercedes-Benz vient de déclarer le contraire, essentiellement, elle qui souhaite rendre ses véhicules plus faciles à réparer.

Souhaitons que cette philosophie s’impose et force les concurrents directs, comme BMW, à repenser leur approche.

Tout coûte déjà assez cher.

Et soyons clairs. Nous n’accusons pas BMW d’avoir des intentions malveillantes à ce stade. Nous soulignons simplement un point préoccupant. Et cette pratique n’est pas nouvelle. Les exemples sont nombreux à travers l’histoire, et pas seulement dans l’industrie automobile.

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