Le système hybride e-Power de Nissan apporte une conduite douce, silencieuse et efficace à un format compact familier
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Le système e-Power de Nissan offre une conduite douce et quasi électrique sans aucune transition hybride habituelle.
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La livraison de puissance linéaire et le haut niveau de raffinement laissent croire que le prochain Rogue hybride impressionnera les Canadiens.
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L’efficacité, le silence de fonctionnement et la facilité d’utilisation au quotidien rendent ce système plus attrayant que de nombreux rivaux.
Je ne m’attendais pas à conduire un Nissan Qashqai e-Power lors de ce voyage. Il n’était pas au programme, n’avait pas été mentionné à l’avance et n’était certainement pas quelque chose pour lequel j’étais préparé. Et pourtant, il était là, en pleine vue lors de l’événement, un aperçu pleinement fonctionnel du système hybride destiné à notre marché dans le prochain Rogue. Alors oui, cet essai est un peu spontané. Mais cela le rend presque plus honnête, parce que mes impressions se sont formées sans attentes et sans le temps de trop y réfléchir.
Le Qashqai n’est plus vendu au Canada, ce qui est dommage compte tenu de ses bonnes performances chez Nissan autrefois. Mais sa présence ici nous donne l’aperçu réel le plus proche du système e-Power qui finira par alimenter le Rogue hybride.
Sous le capot se trouve un moteur trois cylindres de 1,5 L, non pas pour entraîner les roues, mais pour alimenter une batterie de 2,1 kWh. Cette batterie alimente une unité moteur-générateur électrique 5-1, qui fait tourner les roues. En bref, le moteur à essence ne fait jamais bouger les roues. Il existe strictement comme source d’électricité.
Si cette configuration vous rappelle quelque chose, c’est normal. La meilleure comparaison est la Chevrolet Volt, sans la partie rechargeable, un véhicule auquel plusieurs d’entre nous pensent encore avec affection. Comme pour la Volt, les transitions entre les sources de propulsion n’existent tout simplement pas. Il n’y a aucun lien entre la puissance électrique et la puissance à essence, car le moteur électrique est toujours responsable de propulser le véhicule. Le résultat est une livraison de puissance ininterrompue et linéaire, sans l’hésitation ou les à-coups que l’on retrouve parfois dans les systèmes hybrides parallèles. Aussi proche d’un véhicule électrique à autonomie prolongée qu’on puisse l’être.
Le charme e-Power
Dès les premières minutes derrière le volant, le raffinement était évident. Le moteur se fait entendre lorsqu’il s’active, mais l’expérience globale demeure remarquablement calme. Il n’y a aucun saut entre les sources d’accélération, aucune sensation de bande élastique, et aucune saccade à basse vitesse. À la place, le Qashqai s’élance proprement, régulièrement et silencieusement; exactement le type de douceur que Nissan promet pour le Rogue.
L’efficacité représente un autre élément de l’équation. En Europe, ce Qashqai e-Power affiche un consommation WLTP équivalente à 4,5 L/100 km, avec une autonomie totale d’environ 1 200 km. Nous ne pouvons pas convertir cela directement en chiffres canadiens, mais selon mon court trajet et quelques hypothèses réalistes, moins de 5,0 L/100 km semble plausible pour le Rogue hybride. Grâce à sa taille supérieure et à ses deux moteurs électriques, il consommera probablement légèrement plus, peut-être dans la fourchette basse à moyenne des 5 L, selon les conditions. Mais l’élément intéressant n’est pas de savoir s’il bat un hybride Toyota sur papier. L’histoire ici, c’est la façon dont il se conduit.
Quelques mots sur le Qashqai
Et c’est là que Nissan excelle. J’ai affirmé d’innombrables fois au fil des ans que Nissan possède un talent étrange, mais admirable à se situer parfaitement au milieu : jamais le plus excitant, jamais le pire, mais constamment dans la zone où les acheteurs quotidiens sont les plus satisfaits. Ils suivent une ligne que peu d’autres constructeurs parviennent à maîtriser.
C’était vrai du Qashqai 2020 que j’ai conduit il y a des années, et cela demeure vrai ici avec la génération actuelle du Qashqai, et particulièrement avec cette nouvelle approche électrifiée. À l’époque, le Qashqai était un bon conducteur. Adéquat dans le meilleur sens du terme. Stable, prévisible, confortable et facile à vivre. Ces qualités reviennent dans la version e-Power, mais désormais agrémentées de la confiance tranquille de la propulsion électrique. Et n’oublions pas l’élimination de la CVT…
Il y a quelque chose de rafraîchissant, oui, de rafraîchissant, dans la façon dont ce système est déjà bien équilibré et naturel après si peu de temps derrière le volant. Plusieurs hybrides échangent encore la finesse contre l’efficacité alors qu’il n’est clairement plus nécessaire de compromettre l’un pour l’autre.
Alors que mon temps avec le Qashqai atteignait la barre des 30 minutes, le temps alloué, l’impression s’est solidifiée : le système e-Power de Nissan est plus sophistiqué que la majorité des systèmes hybrides auxquels nous sommes habitués en Amérique du Nord. Il est plus doux que les hybrides parallèles traditionnels et plus similaire à un véhicule électrique dans son comportement. J’hésite à peine à l’appeler la prochaine direction majeure des hybrides, mais il annonce certainement un avenir différent, où la sérénité compte autant que l’efficacité.
Un élément est certain : la voie e-Power possède un avenir à court terme plus prometteur que les VEHR. Et lorsque le Rogue hybride e-Power arrivera ici à la fin de 2026, c’est exactement ce à quoi les Canadiens pourraient répondre favorablement. Si Nissan calibre bien le système, augmente la puissance comme prévu avec la configuration à deux moteurs et conserve ce caractère sans heurts, le Rogue pourrait facilement devenir l’un des hybrides les plus raffinés de sa catégorie. Il ne criera pas pour attirer l’attention, mais il n’en aura pas besoin.
Enfin, le prochain Rogue sera également offert avec un moteur à essence conventionnel, de sorte que les consommateurs auront le choix. Ce choix pourrait devenir évident peu de temps après l’arrivée du nouveau Rogue.
