L’avenir est encore aux véhicules utilitaires, pas nécessairement à l’électrique

Toyota Motor Manufacturing Canada | Photo: Toyota

La pandémie de la COVID-19 va assurément avoir d’énormes répercussions sur l’industrie automobile au grand complet. Les ventes vont clairement être en baisse au fil des prochaines semaines, tandis que la production sera elle aussi en forte diminution.

Quoi qu’il arrive, un article publié par l’agence Reuters démontre que l’industrie automobile américaine ne va pas vraiment se tourner vers l’énergie électrique comme elle le prétend. L’agence martèle surtout sur GM et Ford, qui ont dévoilé dans la dernière année leurs stratégies respectives en ce qui a trait à l’énergie alternative.

En effet, Reuters cite AutoForecast Solutions qui croit que la production combinée (de Ford et GM) de véhicules électriques en 2026 sera d’environ 325 000 unités. Quand on compare avec Tesla qui a livré 367 500 véhicules l’an dernier à l’échelle planétaire, cette prévision statistique n’impressionne guère, et ce, malgré le fait qu’elle multiplie par dix la production de véhicules électriques prévus pour 2020, par les deux géants de l’automobile américaine.

Cette production approximative de 325 000 véhicules électriques compterait également pour 5 % de la production de véhicules en 2026. Ce qu’il faut comprendre à travers cette statistique pour 2026, c’est que les deux plus grands constructeurs américains vont encore miser sur une majorité de véhicules propulsés par des carburants fossiles. Il y aura certes plus d’électrification montée à bord de la flotte de ces deux joueurs – donc plus de motorisations hybrides et hybrides rechargeables –, mais 95 % des modèles disponibles auront encore un moteur thermique.

Et comme le rapporte l’article de Reuters, la mode des camions et autres véhicules utilitaires ne risque pas de s’estomper d’ici 2026. GM et Ford prévoient assembler 5,2 millions de VUS et de camionnettes en 2026, une hausse de 14 % par rapport aux chiffres de 2019. La proportion utilitaire va également grimper à 87 %, contre 82 % l’an dernier.

Bref, selon la firme AutoForecast Solutions, les deux constructeurs américains ont certainement fait beaucoup de bruit depuis quelques mois avec leurs stratégies électriques respectives, mais à moyen terme, l’offre traditionnelle faisant appel à une mécanique à combustion interne sera encore bien présente dans les salles de montre des deux divisions.

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