Il est incroyable de constater à quel point les choses ont évolué depuis.
Et dans quel contexte est-ce que Porsche s’est exprimée ainsi ? Lisez la suite, c’est du bonbon.
Ce qui s’est produit, c’est que Frank Moser, le responsable des gammes 718 et 911 chez Porsche, a pris le volant du Hyundai Ioniq 5 N. Il en est sorti emballé. En réponse à des médias australiens qui le questionnait à ce propos dans le cadre du festival Icons of Porsche (les icônes de Porsche), il a mentionné ceci : « Nous en avons beaucoup appris. Je l’ai conduit plusieurs fois. Ils l’ont vraiment très bien conçu. »
Mieux, Frank Moser a invité le patron de la division de modèles GT chez Porsche, Andreas Preuninger, à faire un tour à bord de l’Ioniq 5 N. Ce dernier n’était pas intéressé au départ, mais il a tenu un discours différent lorsque Frank Moser a appuyé sur le bouton N Grin Bost du bolide coréen.
Concrètement, Porsche affirme que son expérience avec le Hyundai Ioniq 5 N a changé sa façon d’envisager la conception d’une voiture électrique, spécialement pour ce qui est du niveau d’engagement du conducteur. Le boulot réalisé par Hyundai va influencer la façon dont Porsche va travailler.
C’est le monde à l’envers.
Depuis ses débuts en 2024, le Hyundai Ioniq 5 N ne fait qu’obtenir des éloges. Le travail qui a été fait avec ce véhicule est sans reproche. Le niveau de performance est bien sûr la principale carte de visite du modèle, avec une cavalerie de 641 chevaux et un couple de 568 livres-pieds (à l’utilisation du mode Boost).
Mais c’est plus que cela. C’est la façon dont le châssis a été travaillé, la manière dont les rapports simulés viennent ajouter à l’expérience, et aussi ces sonorités qui reproduisent des montées en régime ; elles sont plus réussies que ce que la moyenne des autres constructeurs propose, disons cela comme ça. Son équilibre, tant sur la route que sur la piste, doit être cité en référence.
Bref, Hyundai n’a pas raté son coup.
D’autres marques se sont montrées impressionnées par la bête du fabricant coréen. C’est notamment le cas de Lamborghini qui l’a essayée. Son grand patron, Stephan Winkelmann, n’a pas été convaincu par les sonorités électroniques, mais il a été fasciné par les sensations de conduite que livre le modèle.
Chez BMW, on a reconnu que les sons proposés donnaient au conducteur une bonne indication de la vitesse, sans qu’il soit nécessaire de consulter l’instrumentation, comme à bord d’un véhicule à essence.
Bref, on prend des notes ailleurs aussi.
L’ironie dans tout cela, c’est que l’un des pères de la division N chez Hyundai est Albert Biermann, un ancien de BMW qui a travaillé à la conception de la M5 d’ancienne génération. Aujourd’hui à la retraite, il a néanmoins été consulté lors de l’élaboration de l’Ioniq 5 N.
Quant à Porsche, Frank Moser a confirmé que la compagnie étudiait les sons virtuels et les changements de vitesse simulés pour la prochaine 718 électrique. On risque d’offrir l’option au conducteur, qui pourra décider s’il veut rouler en mode furtif ou encore avec la sensation d’avoir encore un moteur 6-cylindres à plat derrière lui.
La sensation à la conduite sera un point majeur pour le modèle. Pour Porsche, tout passe par là et si une future Boxster électrique ne livre pas la marchandise à ce chapitre, la clientèle traditionnelle sera difficile à convaincre.
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