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Québec réduit son mandat de ventes de VZE à 90 % d’ici 2035 et retire l’interdiction prévue des véhicules à essence.
Le gouvernement du Québec n’appliquera plus une interdiction totale de la vente de véhicules à essence neufs en 2035, a annoncé le ministre de l’Environnement, Bernard Drainville le 26 septembre. Il s’agit d’un changement majeur dans l’approche de la province en matière d’adoption des véhicules zéro émission (VZE).
Plutôt que d’imposer 100 % de ventes de VZE d’ici 2035, la province exigera désormais que les VZE représentent 90 % des ventes de véhicules neufs cette année-là. Les 10 % restants permettront la poursuite des ventes de véhicules à moteur à combustion interne (MCI) au-delà de l’échéance prévue.
Drainville a indiqué que cette révision vise à offrir davantage d’options aux consommateurs et à donner au secteur automobile le temps de s’adapter dans un contexte d’incertitude commerciale et politique, particulièrement en réaction à l’évolution des stratégies d’électrification aux États-Unis.
Le Québec avait auparavant mené le pays en matière de politiques VZE, imposant des quotas de vente stricts et offrant de généreux incitatifs aux consommateurs. En 2023, la province avait introduit des règlements obligeant les constructeurs automobiles à respecter des quotas croissants de ventes de VZE : 32,5 % d’ici 2026, 85 % d’ici 2030 et 100 % d’ici 2035. Une loi adoptée à la fin de l’année dernière avait également fixé au 31 décembre 2035 la date limite des ventes de véhicules à essence dans la province.
Les VZE, qui incluent les véhicules électriques à batterie et les hybrides rechargeables, représentaient près de 40 % des ventes de véhicules neufs au Québec au quatrième trimestre de 2024, selon Statistique Canada. Toutefois, l’adoption a chuté de façon marquée en 2025.
Ce recul a suivi la modification des incitatifs financiers et divers vents économiques contraires. Au début de 2025, le Québec a réduit le rabais maximal de son programme Roulez vert à 4 000 $ au lieu de 7 000 $. L’incitatif fédéral de 5 000 $ pour les VZE a également expiré à la mi-janvier, augmentant la pression financière sur les consommateurs.
En conséquence, l’adoption des VZE est tombée à 13,2 % au premier trimestre de 2025 et à 15,6 % au deuxième, bien en deçà des cibles nécessaires pour respecter l’exigence de 2026.
Pour contrer ce ralentissement, la province a annoncé en juillet qu’elle élargirait sa définition des VZE afin d’y inclure les véhicules hybrides conventionnels. À ce moment, les autorités avaient aussi signalé de possibles révisions aux futurs mandats de ventes.
Le gouvernement fédéral adopte une approche similaire. Le 5 septembre, le premier ministre Mark Carney a indiqué que le Canada renoncerait à sa cible de 20 % de ventes de VZE pour 2026 et qu’il réviserait sa politique liée au mandat iZEV.
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