Chevrolet BrightDrop à l'usine CAMI | Photo: GM
General Motors a maintenant dépassé l’échéance de deux semaines imposée par le gouvernement canadien sans présenter de nouveaux plans pour l’usine CAMI qu’elle a récemment fermée en Ontario.
Dans un contexte de tensions commerciales persistantes entre le Canada et les États-Unis, l’industrie automobile canadienne a été durement touchée.
En raison des menaces de tarifs douaniers à court et à long terme, les constructeurs automobiles sont réticents à investir dans leurs opérations canadiennes, préférant dépenser leur argent aux États-Unis pour satisfaire l’administration Trump et s’assurer un accès sans droits de douane au deuxième plus grand marché automobile au monde.
Au cours des deux derniers mois, Stellantis a retiré la production du prochain Jeep Compass de son usine de Brampton, et General Motors a mis fin à la production des fourgons de livraison électriques BrightDrop à son usine CAMI d’Ingersoll.
Dans les deux cas, l’avenir des installations et de leurs employés est incertain, aucun des deux constructeurs n’ayant présenté de nouveaux plans pour ces sites.
Dans le cas de GM, la ministre de l’Industrie, Mélanie Joly, a demandé une mise à jour avec des plans concrets pour les travailleurs dans les 15 jours suivant la fermeture de l’usine le 21 octobre.
Cela signifie que l’entreprise aurait dû faire une annonce il y a au moins deux semaines, mais rien de nouveau n’a été entendu à ce sujet.
General Motors affirme qu’elle cherche toujours des moyens de continuer à utiliser l’usine, qui emploie environ 1 200 personnes, mais aucun futur produit n’a été annoncé pour le moment.
De son côté, Mme Joly, qui a été critiquée par les députés de l’opposition pour ne pas avoir fait pression sur GM afin de respecter son échéance, affirme que le gouvernement est toujours en discussion avec General Motors sur la question.
Contrairement à Stellantis, qui a retiré un produit à venir de son usine canadienne pour le faire construire aux États-Unis, General Motors affirme que sa décision n’était pas le résultat des tarifs douaniers, mais des ventes trop faibles des modèles BrightDrop.
En effet, le constructeur automobile s’attendait à vendre davantage de fourgons de livraison électriques, alors que seulement 4 751 d’entre eux ont trouvé preneur en Amérique du Nord durant les trois premiers trimestres de 2025.
Bien que cela représente une augmentation significative par rapport aux 1 267 unités vendues au cours de la même période en 2024, ce chiffre est apparemment encore trop bas pour rentabiliser le programme, et les changements réglementaires aux États-Unis rendent les VÉ moins attrayants pour les acheteurs commerciaux.
La section locale 88 d’Unifor, qui représente les travailleurs précédemment employés à l’usine CAMI, demande également des réponses à GM et au gouvernement canadien, menaçant d’occuper l’usine si le constructeur tente de retirer l’outillage ou l’équipement.
General Motors affirme avoir besoin de plus de temps pour proposer de meilleures solutions pour ses travailleurs et pour l’usine.
Source : Automotive News Canada
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