Stellantis et Unifor arrrivent à un accord de principe au Canada après sept heures de grève

Usine Stellantis de Windsor | Photo: Stellantis
  • Cette entente est similaire à celles signées récemment par Ford et General Motors.

  • Les travailleurs n’ont pas encore donné leur accord officiel aux termes de cette entente de trois ans.

  • Les augmentations de salaire pourraient atteindre 25% sur trois ans et l’usine de Belvidere en Illinois devrait rouvrir.

Après Ford et General Motors, Stellantis a conclu un accord de principe avec Unifor au nom de ses travailleurs canadiens.

Après une longue période de négociations contractuelles et une courte grève qui a duré sept heures, les deux parties se sont mises d’accord sur les termes du prochain accord de trois ans, qui doit encore être signé par la majorité des travailleurs du constructeur automobile.

Ni Stellantis ni Unifor n’ont annoncé les termes exacts du contrat, mais il est probable qu’il soit similaire à ceux récemment signés par Ford et GM.

Pour rappel, ces accords prévoient une augmentation de salaire de 20 % sur trois ans pour les travailleurs de longue date, des primes pour les employés à temps plein pouvant atteindre 10 000 dollars canadiens, ainsi que les grandes lignes d’un futur régime de retraite.

Ce dernier point aurait suscité des désaccords parmi les employés de Ford, ce qui explique que cet accord en particulier ait été accepté à une faible majorité de 54 % seulement.

Étant donné que Stellantis est plus présente au Canada que ses deux rivaux de Detroit, beaucoup s’attendent à ce que le nouveau contrat soit légèrement plus favorable aux travailleurs, avec des augmentations de salaire de 25 % et la promesse de rouvrir l’usine d’assemblage de Belvidere dans l’Illinois, qui produisait le Jeep Cherokee avant d’être mise à l’arrêt plus tôt en 2023.

Étant donné que la branche américaine de Stellantis a conclu son propre accord de principe avec les travailleurs de l’UAW il y a deux jours, à la suite d’une grève de six semaines de 14 000 employés dans le Michigan et l’Ohio, l’accord canadien marque la fin des négociations contractuelles pour le constructeur automobile.

Cela ne laisse que la branche américaine de General Motors à la table des négociations au moment de la publication.

Source : Automotive News

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