L’industrie automobile compose avec cette pénurie de semi-conducteurs depuis un bon moment déjà et ce fléau qui affecte l’assemblage de milliers de véhicules à travers le globe ne semble pas vouloir s’estomper de sitôt.
Heureusement, selon le fondateur de Tesla, la crise pourrait se résorber plus rapidement que prévu. En effet, Elon Musk, à l’occasion de l’Italian Tech Week, s’est montré rassurant sur la durée, alléguant que la crise allait être de « courte durée » grâce à la construction d’usines de fabrication de ces fameuses puces électroniques nécessaire au fonctionnement des véhicules dernier cri.
Selon lui, la crise ne devrait pas se poursuivre au-delà de 2022. La capacité de production (de ces semi-conducteurs) devrait être atteinte l’an prochain. Le principal intéressé a aussi tenu à rappeler que Tesla avait contourné cette pénurie de puces électroniques en remplaçant celles-ci par des puces alternatives, en plus de réécrire le micrologiciel afin d’intégrer la technologie de remplacement aux véhicules dans le but de maintenir la production.
Il sera intéressant de suivre l’évolution de cette crise au fil des prochains mois, car la vision d’Elon Musk n’est pas partagée par tout le monde. Plusieurs intervenants croient que le problème pourrait s’éterniser jusqu’en 2023, notamment à cause d’une demande très forte sur le marché et d’un approvisionnement limité.
C’est le cas du président de Daimler, Ola Källenius, qui croit que la pénurie pourrait se prolonger jusqu’en 2023, sans toutefois être aussi sévère que dans les récents mois. La tête dirigeante a d’ailleurs comparé la crise de la COVID-19 comme un embouteillage qui allait nécessiter du temps avant que les choses ne bougent à nouveau.
