Premier essai Jaguar E-PACE 2018

Le désir de s’exprimer en tant qu’individus est puissant en cette deuxième décennie du 21e siècle. L’un des moyens les plus évidents de le faire est à l’aide de la mode. Projeter l’image souhaitée peut également être complété en faisant appel à des accessoires. Foncièrement, voilà ce que sont les voitures comme la nouvelle Jaguar E-PACE.

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Je ne tiens pas à dépouiller la valeur du véhicule. En fait, dans son segment, le E-PACE s’est hissé comme l’un de mes favoris pour ses habiletés et son style. Les ingénieurs et les concepteurs doivent se rencontrer lors de la création d’un nouveau produit. Dans des entreprises telles que JLR et Volvo, où les équipes de développement sont restreintes, créer des véhicules aussi complets à tous points de vue une réelle possibilité.

Jaguar a beaucoup appris au sujet de leur potentiel grâce à leur immense succès avec le F-PACE. En un rien de temps, il est devenu le leader des ventes de la marque et, dans une certaine mesure, le modèle phare. Le E-PACE suivra dans les pas du F-PACE, mais créera ses propres vagues aussitôt.

Charme et opportunité

Le E-PACE est singulier. Les concepteurs de Jaguar avaient envisagé de construire une version réduite du F-PACE, mais cela aurait nui à la chance du VUM compact de se tenir debout sur ses propres pattes. Le fait que le E-PACE soit unique, mais immédiatement reconnaissable en tant que Jaguar est la clé.

L’influence d’ensemble derrière le E-PACE 2018 provient de la F-Type. La calandre avant chanfreinée avec phares avant « J-Blade » semble beaucoup trop ludique à mon avis, mais c’était l’idée. Adam Hatton, Directeur de Design Extérieur, a dit que le E-Pace est la Jag louveteau. Imaginez de grosses pattes sur un corps plus petit. C’est aussi orgueilleux qu’enjoué. Cet aspect est en contraste avec la portion arrière qui est tendue, beaucoup moins « mignonne » et donc très Jaguar.

Les tailles de roues disponibles varieront jusqu’à 21 pouces. Fusionnées à l’absence de porte-à-faux, les roues se retrouvent assurément aux quatre coins. Le résultat final est incommensurablement beau, suffisamment pour détourner l’attention des acheteurs potentiels de BMW X2, Audi Q3, Volvo XC40 et autres.

Bien adapté

Monter à bord de l’E-PACE rappelle l’expérience de se glisser dans une F-Type. On n’a pas l’impression de se retrouver au sein d’une Jaguar presque abordable de 42 700 $, mais plutôt d’une XF de 58 900 $. L’attention aux détails, la finition et les matériaux sont des parangons de qualité. Selon les versions et les options, le E-PACE peut inclure le système d’info divertissement InControl Touch Pro avec grand écran tactile de 10 pouces, un point d’accès Wi-Fi 4G, un écran d’affichage TFT de 12,3 pouces et d’un affichage tête haute. L’espace à l’avant est généreux alors que la banquette arrière, bien qu’elle puisse accueillir deux adultes, servira probablement de stockage supplémentaire en plus du grand compartiment avant et les pochettes à même les portières. Le coffre est plus que décent offrant un volume de 577 litres.

En route

La combinaison de la carrosserie dynamique et la cabine luxueuse du E-PACE sont couronnées par un groupe motopropulseur qui répond et dépasse les attentes.

Le Canada se contente de deux versions des moteurs turbocompressés de 2,0 litres à 4 cylindres à essence de la famille Ingenium. La puissance produite varie entre une version de 246 chevaux et une autre à 296 chevaux. Les deux sont jumelés à des systèmes de traction intégrale respectifs et à une transmission automatique ZF à 9 vitesses.

Alors que la déclinaison à 246 chevaux se fie sur un simple système de traction intégrale (TI) permanente, la R-Dynamic à 296 chevaux testée repose sur la configuration TI Active Driveline de Jag. Ce système a la capacité de déplacer pratiquement tout le couple vers l’avant ou l’arrière, selon les besoins. Ses fonctionnalités intelligentes lui permettent de rouler uniquement en tant que véhicule à traction avant, puis de réengager les quatre roues lorsque nécessaire. Dans la conduite de tous les jours, le système se gère lui-même, assurant son mode le plus efficace est constamment à l’œuvre. La conduite dynamique repose sur les quatre roues pour une adhérence et des performances assurées.

La R-Dynamic est étonnamment rapide. La boite auto à 9 rapports est pétulante tandis que le 2,0 litres produit tout son couple à très bas régime. Vous pourriez vous surprendre à naviguer à des vitesses beaucoup plus élevées que la limite permise… À vous d’être vigilants.

Même si le E-PACE est petit, il roule avec dignité et confort. Les modes de contrôle JaguarDrive (ECO, Normal, Dynamique) adaptent l’expérience de conduite. Pour un plaisir maximal, on passe la transmission en Sport et le mode de conduite à Normal. Voilà la composition la mieux adaptée pour conduire sur des routes moins que parfaites. Les amortisseurs ajustables pourraient se raffermir un peu trop à votre goût en mode Dynamique.

En plus de cela, le tout petit E-PACE ne reculera jamais devant une aventure tout-terrain. Malgré les pneus Pirelli Scorpion Zero optimisés pour la route, la Jag peut se frayer un chemin sur les rochers mouillés et la boue glissante sans effort. Il va même traverser une rivière peu profonde si nécessaire !

Un E-PACE dans votre place de stationnement

Le E-PACE attirera l’attention des acheteurs nouveaux et indécis. Son charme et l’image actuelle de la marque sont des tirages difficiles à oublier et à surmonter. Jaguar s’attend à ce que 80% des acheteurs de E-PACE soient nouveaux à la marque et je pense que ça marchera. La concurrence au sein de ce segment est féroce, mais la Jag est huppée sans cacher l’historique de la marque.

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