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Le Lexus RX 500h F SPORT génère 366 chevaux de sa motorisation hybride.
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Économie de carburant, une apparence digne de ses performances, qualité de finition impeccable.
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Sélecteur de modes de conduite enfoui dans le système multimédia, boutons sur le volant complexes, prix élevé et disponibilité très limitée attendus.
Le RX s’est avéré le modèle le plus vendu chez Lexus depuis des lunes, dominant du même coup ses adversaires, même si le multisegment n’a jamais vraiment été considéré comme étant un achat émotionnel. Cela pourrait bien changer avec le Lexus RX 500h F SPORT Performance 2023.
Redessiné de A à Z, le Lexus RX de cinquième génération arbore un design moderne et, évidemment, plus de technologie embarquée, mais son choix de motorisations a doublé, passant de deux à quatre. Parmi eux se trouve le nouveau RX 500h, qui promet les performances, l’apparence et le luxe pour concurrencer quelques multisegments allemands plus épicés.
Comme source de motivation, on a droit à un ensemble de moteurs. D’abord, un quatre cylindres turbocompressé de 2,4 litres développant 275 chevaux et qui se retrouve également sous le capot du Lexus RX 350 2023, assorti d’une boîte automatique à six rapports. Il est accompagné d’un moteur/générateur, alors que le train arrière bénéficie d’un puissant moteur électrique. Comme le RX 350h et contrairement au tout aussi nouveau Lexus RX 450h+, la motorisation du RX 500h n’est pas enfichable. Le tout produit 366 chevaux ainsi qu’un couple estimé par Lexus à 406 livres-pied, même si la combinaison de toutes ces sources d’énergie ne donne pas un nombre exact. La motorisation crée aussi un rouage intégral.
Selon la marque, le moteur arrière obtient sa propre unité de contrôle et peut régénérer de l’énergie, ce qui n’est pas le cas des motorisations hybrides dans ses autres véhicules. Le Lexus RX 500h F SPORT Performance accélèrerait de 0 à 96 km/h (0 à 60 mi/h) en 5,9 secondes.
La suspension à réglage sport dispose d’amortisseurs variables adaptatifs, fouillant à travers des centaines de paramètres en l’espace de millisecondes afin de procurer le meilleur équilibre de confort et de comportement routier. Un système à quatre roues directionnelles figure aussi de série sur le RX 500h, pouvant pivoter les roues arrière d’au plus quatre degrés dans la même direction que les roues avant à haute vitesse, aidant lors des changements de voie et les transitions rapides, ou dans la direction opposée des roues avant afin de faciliter les manœuvres de stationnement. Le RX 500h roule sur des roues de 21 pouces entourées de pneus Michelin Pilot Sport 4 SUV de taille 235/50R21. On retrouve un mode de conduite pour les sentiers, qui permet un peu plus de patinage des roues à basse vitesse afin de se désembourber plus facilement, et qui se désactive par lui-même lorsque l’on atteint une vitesse d’environ 40 km/h.
Sur la route dans les banlieues de Santa Barbara en Californie, la première chose que l’on a remarquée à propos du Lexus RX 500h F SPORT Performance, c’est sa sonorité docile. Un peu trop docile, même. Toutefois, en activant le mode Sport, les réflexes de la motorisation s’accentuent, les paramètres de la direction et de la suspension changent, des bruits de moteur se font entendre dans l’habitacle, et l’on sent le multisegment drôlement plus enclin à se faire brasser sur les routes sinueuses.
En contrepartie, il ne faut pas s’attendre à une suspension très ferme. Le véhicule flotte légèrement après avoir frappé des bosses et des nids-de-poule, permettant un roulement plus confortable sans sacrifier le côté sportif. On ne s’excitera pas trop ici, mais il s’agit du premier RX pouvant nous procurer des sensations fortes au volant. À première vue, c’est un rival très sérieux aux utilitaires intermédiaires de luxe à caractère sportif comme l’Acura MDX Type S, le Volvo XC90 Recharge et le Genesis GV80, mais le Lexus n’a pas tout à fait les aptitudes pour donner des sueurs froides au Mercedes-AMG GLE 53 4MATIC+, à l’Audi SQ7 et au BMW X5 M50i. Ce n’était pas l’intention de Lexus non plus.
Côté consommation, la marque estime les cotes ville/route/mixte du Lexus RX 500h 20023 à 8,7 / 8,4 / 8,7 L/100 km. Il est passablement moins énergivore que le RX 350 de base, mais un peu plus que le RX 350h. Les cotes du RX 450h+ ne sont pas encore disponibles, alors que cette variante fera une entrée tardive sur le marché nord-américain. Le RX 500h est également moins énergivore que tous ses rivaux mentionnés ci-haut, bien que le Volvo hybride rechargeable soit presque aussi efficace.
Positionné au sommet de la gamme, le RX 500h obtient une panoplie de caractéristiques de série, dont le toit ouvrant panoramique, les garnitures extérieures noires et en chrome foncé, les sièges ventilés à l’avant, les sièges en cuir perforé et en similisuède F SPORT, les garnitures intérieures en aluminium couleur graphite, l’instrumentation F SPORT et le climatiseur automatique à trois zones, entre autres.
Le nouveau système multimédia qui fait son chemin dans tous les nouveaux produits Lexus est une bénédiction. Le pavé tactile de l’ancien système était peu intuitif et distrayant, et le RX 500h obtient le plus gros des deux écrans tactiles (9,8 et 14,0 pouces). L’expérience utilisateur s’est grandement améliorée, mais l’inverse s’est produit pour le sélecteur de modes de conduite, enfoui dans les menus du système multimédia. De plus, on se retrouve avec deux pavés tactiles sur le volant, arborant des flèches non identifiées puisque leur fonctionnalité varie en fonction du menu choisi. Et pour identifier leur fonctionnalité, il faut frôler le bouton avec notre pouce tout en regardant dans l’affichage tête haute pour lire la description.
Les prix du Lexus RX 500h F SPORT Performance et de toutes les variantes du RX ne sont pas encore disponibles. Toutefois, on s’imagine que le RX 500h coutera plus cher que le RX 450h F SPORT 2022 tout équipé, se détaillant actuellement aux alentours de 75 000 $.
Le nouveau RX 500h propose performances, comportement routier et style, enrobant un habitacle somptueux disposant de l’habituelle finition impeccable de Lexus. Il est sportif sans sacrifier le confort, que l’on apprécie. On y retrouve quelques lacunes ergonomiques, mais en général, il s’agit d’un multisegment désirable profitant d’un attribut rarement vu dans les utilitaires Lexus : de l’émotion.
