Le syndicat des United Auto Workers (UAW) et General Motors (GM) ont finalisé un accord, mettant fin à la grève de six semaines parmi les trois principaux constructeurs automobiles de Detroit.
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La grève de l’UAW a impliqué près de 50 000 travailleurs, coûtant des milliards sur plus de 40 jours.
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Des accords préliminaires pour les trois constructeurs automobiles, y compris Ford et Stellantis, ont été conclus.
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Les travailleurs de GM reprendront leurs fonctions après la confirmation officielle de l’accord.

Reuters a rapporté que le syndicat des United Auto Workers (UAW) a réussi à conclure les négociations avec General Motors (GM), mettant fin à une grève coordonnée de six semaines qui a affecté les trois principaux constructeurs automobiles de Detroit. Cette résolution reflète les accords récents que l’UAW a sécurisés avec Ford Motor et Stellantis. Ces avancées sont perçues comme une victoire importante pour les travailleurs de l’industrie automobile américaine, notamment après de longues périodes de salaires stagnants et les concessions marquantes engendrées par la crise financière de 2008.

Bien que les détails spécifiques de l’accord GM restent non divulgués, certains suggèrent que l’UAW a obtenu au nom des employés de General Motors des augmentations salariales similaires à celles des deux autres fabricants. Ceci augmenterait apparemment le salaire maximum de près d’un tier pour les travailleurs ayants une certaine ancienneté.

La grève, qui a commencé le 15 septembre, a vu la participation d’environ 50 000 travailleurs sur les 150 000 membres syndiqués au sein des trois constructeurs de Detroit. Les grèves stratégiques et progressivement intensifiées initiées par l’UAW ont causé une pression financière significative, s’élevant à des coûts à raison de milliards de dollars sur une période de plus de 40 jours.
La stratégie complète, conçue par le président de l’UAW, Shawn Fain, comprenait des négociations simultanées avec les trois constructeurs automobiles. L’objectif était d’utiliser des menaces de grève potentielles dans des usines clés pour accélérer les offres concurrentielles des entreprises afin d’éviter d’autres arrêts de travail. Désormais, la responsabilité réside entre les mains de Fain, alors que ce dernier doit s’assurer que les contrats obtiennent l’approbation des membres de l’UAW.

Soulignant l’importance de ces développements, le président américain Joe Biden a salué l’accord provisoire. Cependant, les constructeurs automobiles de Detroit ont exprimé des préoccupations selon lesquelles les stipulations de l’UAW pourraient augmenter les coûts de leurs véhicules, les mettant dans une position désavantageuse, notamment face à des entités non syndiquées comme Tesla et Toyota.