Le constructeur Lotus se trouve actuellement dans une phase charnière. Ses trois sportives sont en service – malheureusement, seule l’Evora est disponible chez nous – depuis fort longtemps et la marque a besoin de renouveau.
La bonne nouvelle, c’est que depuis l’annonce de l’hypervoiture Evija, Lotus est perçu comme un joueur à ne pas ignorer, et ce, même si l’expérience de la division créée de toutes pièces par Colin Chapman avec la propulsion électrique n’est pas aussi poussée que Tesla par exemple.
L’expertise de Lotus en matière de répartition des masses et d’économie de poids laisse croire à un bolide très prometteur. Le hic, c’est que la présentation de l’Evija vient d’être reportée de cinq mois. Eh oui, la pandémie du coronavirus vient de faire une autre victime. En effet, les premières livraisons étaient prévues avant la fin de 2020, mais avec les tests retardés à cause des restrictions de distanciation physique, Lotus a dû revoir son échéancier.
Ce qui nous amène un peu avant la mi-année de 2021. Selon ce qui circule, 70 clients bien nantis auraient déjà placés un dépôt et Lotus s’attend à voir ce nombre croître quelque peu lorsque la voiture effectuera sa tournée mondiale.
L’attente aura toutefois eu des effets positifs sur la voiture, car les ingénieurs ont pu se concentrer sur l’appui aérodynamique, notamment. Qui plus est, la puissance totale des quatre moteurs électriques a aussi été révisée à la hausse, l’Evija qui sera dorénavant capable de produire la bagatelle de 2 000 chevaux, contrairement aux 1 972 estimés au préalable. Bon, soyons francs, 1 972 chevaux, c’est déjà une puissance appréciable et les 28 chevaux additionnels ne changeront rien à la folie de cette mécanique, mais tout de même, 2 000 chevaux, c’est plus vendeur, ne trouvez-vous pas?