Pour ceux qui attendent le Specialty Equipment Market Association (SEMA) Show 2023 à Las Vegas du 31 octobre au 3 novembre, la dernière image aguiche de Mopar n’est qu’une bonne raison de plus de se rendre dans le Nevada. La plupart des gens pensent que nous allons assister au retour à la vie d’un muscle car classique des années 60 grâce à des électrons — beaucoup d’électrons.
À première vue, l’image présente un défi. La vue floue et partiellement obscurcie ne dévoile pas tous les secrets. Cependant, en y regardant de plus près, on se rend compte qu’il s’agit d’une Dodge Charger, probablement de la deuxième génération de 1968-69, alias la General Lee. Mais il ne s’agit pas de n’importe quelle Charger. Les écopes de capot distinctes révèlent que des modifications ont été apportées, et un coup d’œil curieux à travers un minuscule interstice révèle un soupçon de bleu. Lorsque Mopar vous dit « préparez-vous à une secousse » et vous avertit qu’une « charge sérieuse est à venir », il est difficile de ne pas en conclure que la transformation sera électrique.
L’idée d’une Charger emblématique dotée d’un groupe motopropulseur électrique pour le salon SEMA n’est pas farfelue. La trajectoire de Dodge vers l’électrification est évidente, en particulier avec l’annonce d’un muscle car électrique imminent, qui devrait faire ses débuts après que les versions « Last Call » des Charger et Challenger actuelles auront expiré après 2023.
Il convient de rappeler que Dodge a donné aux amateurs un avant-goût de sa vision lors du salon SEMA de l’année précédente avec le concept de la Charger Daytona. Cependant, l’aguichage de cette année ne présente probablement pas une Daytona en phase de production. Il s’agit plutôt d’un aperçu de l’avenir, éventuellement proposé en caisse.
Comme beaucoup le savent, Mopar n’est pas étranger aux moteurs accessoires puissants, avec leur moteur Hellephant à essence. Un changement de vitesse électrique pourrait bien être le moyen pour Dodge de s’imposer face aux options électrifiées de GM et Ford. En d’autres termes, et à notre avis, dans la ligne du passé récent de Stellantis avec ses moteurs à essence, ce que nous pourrions voir est une version électrifiée, c’est-à-dire hybride, d’un moteur V8 existant, et non pas un remplacement du groupe motopropulseur par une version entièrement électrique. Cette dernière solution serait toutefois plus judicieuse…
Bien que toutes ces spéculations sur l’électrification soient passionnantes, il est essentiel de se rappeler que toutes les présentations SEMA ne sont pas indicatives des projets de production ou même des produits qui seront proposés au public. Nous verrons et en saurons plus très bientôt.