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Les batteries produites par LG Chem ont mené à plusieurs rappels pour risques d’incendies dans les dernières années
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La compagnie dit qu’un nouveau type de plastique peut retenir l’emballement thermique pendant plus de 10 minutes à 1 000˚C
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Cela donnera aux occupants plus de temps pour sortir du véhicule et aidera les pompiers
LG Chem a été sous les projecteurs récemment lorsque la NHTSA a annoncé une enquête sur plusieurs cas d’incendie causés par l’une de ses batteries.
Le cas le plus médiatisé a été le rappel de la Chevrolet Bolt, mais Hyundai, Mercedes-Benz, Stellantis et Volkswagen ont tous dû rappeler certains de leurs véhicules électriques en raison d’un risque d’incendie dans leur batterie fournie par LG.
Malgré cela, les VÉ sont toujours moins susceptibles de prendre feu que les véhicules à essence, le risque n’est donc pas aussi élevé qu’il n’y paraît.
Le problème, cependant, est que lorsqu’elles prennent feu, les batteries au lithium-ion comme celles utilisées dans les véhicules électriques créent une chaleur très intense accompagnée de vapeurs toxiques et elles sont très difficiles à éteindre, se rallumant parfois toutes seules plusieurs heures après que le brasier ait semblé contrôlé.
Afin de résoudre ce problème, et de sauver sa réputation, LG Chem travaille sur un nouveau type de plastique qui pourrait être utilisé dans les grandes batteries afin de limiter le risque d’emballement thermique et de ralentir la progression d’un incendie.
Ce nouveau composé a montré sa capacité à contenir les flammes pendant plus de 10 minutes à des températures avoisinant les 1 000 ˚C, ce qui le rend approprié pour être utilisé comme barrière anti-feu autour de la batterie.
Ce produit serait également très stable à haute température, ce qui signifie qu’il est capable de conserver sa forme même sous des charges thermiques très élevées et de maintenir ainsi l’intégrité structurelle de la batterie.
L’utilisation de ce nouveau plastique donnera plus de temps aux occupants du véhicule pour sortir de la voiture en feu et permettra aux pompiers de contrôler plus facilement le brasier et d’éteindre les flammes, ce qui limitera le risque de blessures et de dommages matériels.
L’entreprise prend ce produit au sérieux puisqu’elle est en train d’acquérir les brevets nécessaires aux États-Unis, en Europe et en Corée du Sud avant le début de la production, qui est prévu dès l’année prochaine.