Voici le tout nouveau Mazda CX-90 2024, le plus récent VUS de Mazda avec technologie hybride rechargeable disponible
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Le nouveau Mazda CX-90 offrira deux moteurs incluant un moteur hybride rechargeable de 322 chevaux
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Le CX-90 arrivera plus tard cette année
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Les prix n’ont pas encore été annoncés

Los Angeles, Californie – Depuis plusieurs années, Mazda souhaite rehausser son image pour la hisser un peu plus vers le luxe. Plus vers BMW que vers Chevrolet, disons ça poliment. Jusqu’ici, tout ce qu’elle s’est contentée de faire, c’est d’ajouter plus de qualité à ses modèles et créer une déclinaison plus riche nommée Signature.
En toute honnêteté, c’est le prix qui est plus luxueux, pas le produit, même si ce qu’on nous offre est bien fait dans le cas d’une variante Signature. Mazda a toutefois un plan et avec la présentation du Mazda CX-90 2024 qui vient d’avoir lieu du côté de Los Angeles, en Californie, on a une idée plus précise de ce dernier.

On savait déjà que la compagnie préparait certaines choses ; elle nous a quand même réservé quelques surprises. Jetons donc un coup d’œil à ce premier contact réalisé avec le modèle. Notez que nous n’en avons pas pris le volant ; ça se fera au cours des prochains mois, lors d’un autre événement.
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Deux moteurs, deux nouvelles approches
Mazda est en retard en matière d’électrification (le MX-30 tout électrique est arrivé tardivement, déjà dépassé). Elle fait un premier pas intéressant avec une variante hybride rechargeable avec ce nouveau CX-90.

Celui-ci va profiter d’un 4-cylindres de 2,5 litres, lequel sera épaulé par une batterie de 17,8 kWh, les mêmes organes qui servent le CX-60 dévoilé pour le marché européen. Ce qu’on ne sait malheureusement pas, c’est l’autonomie électrique attendue de ce côté-ci de l’Atlantique. En Europe, le CX-60 peut parcourir 68 km avant de voir son moteur à essence entrer en action. Mais tout cela est calculé sur le cycle européen WLTP, beaucoup plus généreux. Ce 68 km pourrait se traduire par environ 50 km chez nous. Ajoutez à cela que le CX-90 2024 est plus gros et plus lourd. Il faut en anticiper un peu moins. La puissance totale du moteur atteint 322 chevaux et 369 lb-pi de couple.

Ce sera mieux que rien, mais on risque d’être déçus.
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Avec l’autre moteur, on le sera peut-être moins. Mazda introduit un premier 6-cylindres en ligne pour son VUS, le genre de moulin que l’on retrouve chez les constructeurs allemands comme BMW, par exemple. On parle ici d’une mécanique turbo de 3,3 litres offrant 340 chevaux et 369 livres-pieds de couple avec de l’essence à indice d’octane 91. En prime, un moteur électrique est logé entre le bloc et la transmission, de sorte qu’on profite d’un système hybride léger qui augmente la douceur lors des accélérations, en plus de permettre un rendement tout électrique à basse vitesse.

La compagnie mise beaucoup sur ce moulin pour attirer l’acheteur de produits plus luxueux. Et pour être certaine que ce dernier sache bien ce qui se cache entre les roues avant, une décoration sur chaque flanc indique la présence de ce type de mécanique. Mazda a un message à faire passer.
Notez que le moteur 4-cylindres de la version rechargeable ne propose que 20 chevaux de moins, alors que son couple est le même que celui du 6-cylindres. Il utilise aussi la même boîte de vitesse.
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Nouvelle plateforme
Le Mazda CX-90 2024 est entièrement nouveau et n’a rien à voir avec le CX-9. En plus de ses nouvelles mécaniques, il profite d’une structure toute fraîche dont la configuration est à propulsion. Bien sûr, le rouage intégral i-Activ sera de la partie, mais comme chez les fabricants de luxe allemands, la priorité est donnée au train arrière.

La nouvelle plateforme fait qu’on assiste à d’autres changements par rapport à l’actuel CX-9. L’empattement du véhicule gagne quelques centimètres, ce qui se traduit par plus d’espace à l’intérieur. Le modèle est un peu plus long, mais surtout plus large que le CX-9, ce qui profite au volume intérieur. On n’est plus à l’étroit nulle part à bord. Même la troisième rangée est plus accueillante. À l’avant, nos jambes respirent plus que jamais. Cette impression fait partie de l’expérience offerte avec un produit dit de luxe.
Et l’accent a été mis sur la rigidité, ce que nous n’avons pas pu vérifier, bien entendu. On nous promet une conduite plus convaincante que jamais, entre autres grâce à un design de sièges pensés en fonction de la conception de la suspension afin de nous servir un équilibre et un contrôle inégalé sur la route.
Bien hâte de voir ça !

L’habitacle
Le style du nouveau CX-90 ne peut être confondu avec celui d’un VUS d’une autre entreprise. On reconnaît la signature Mazda. N’empêche, les proportions évoluent au point où l’on remarque la présence d’un véhicule aux lignes plus nobles. C’est bien d’avoir cette sensation de l’extérieur, mais l’acheteur d’un CX-90 voudra la retrouver à l’intérieur et c’est peut-être là que les plus gros progrès ont été réalisés.

En ce moment, le nec plus ultra chez Mazda, c’est une version Signature. C’est bien et c’est plus riche, mais c’est encore loin de la coupe. Ce qu’on nous a présenté avec ce CX-90 rehausse la barre de façon très nette.
Le premier indice est visuel. Jetez un coup d’œil au tableau de bord et vous allez découvrir des lignes simples et horizontales qui accentuent l’impression de largeur, ainsi que des matériaux distincts, mais très bien agencés. Celui qui repose sur la planche de bord est inspiré d’un textile japonais, le Nishijin. Ce matériau est utilisé depuis plus de 1000 ans dans certains cercles là-bas et les habitants en sont très fiers. Ce genre d’attention en dit long sur le travail effectué.

Dans l’ensemble, donc, c’est une excellente impression qui se dégage du cocon. Évidemment, on nous a assurément montré ce que la gamme offrira de plus riche ; c’est de bonne guerre.

Conclusion
En terminant, un mot sur la gamme de prix, inconnue pour l’instant. En jouant la carte du grand luxe, il faut s’attendre à voir des hausses significatives. La seule chose qu’on a pu nous confirmer, c’est que l’écart entre un modèle de base et une variante toute garnie sera plus important. En ce moment, il existe un fossé de 12 000 $ entre le premier niveau de finition (GS) et le dernier (Signature) avec le CX-9. On peut anticiper une offre qui va s’amorcer à 45 000 $ ou à 50 000 $ avec le CX-90 pour se conclure à quelque chose autour de 70 000 $. C’est purement spéculatif, mais c’est tout ce qu’on a à se mettre sous la dent pour l’instant.

Heureusement, nous pourrons vous partager plus d’informations bientôt ; l’événement de conduite aura lieu au printemps.




