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Cela arrive au milieu de rumeurs d’une fusion entre Renault et Stellantis.
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Renault veut demeurer indépendant à travers des partenariats avec des compagnies de technologies.
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Stellantis a nié vouloir fusionner avec Renault.
Des rumeurs concernant une éventuelle fusion entre Renault et Stellantis ont circulé ces derniers temps, mais il semblerait que cela ne se produise pas, du moins pour l’instant.
En effet, Stellantis, qui se compose de l’ancien groupe PSA Peugeot-Citroën et de Fiat-Chrysler Automobiles, a démenti tout projet de fusion avec Renault.
En outre, le gouvernement français a réitéré son soutien au projet de Renault de rester indépendant en établissant des partenariats avec des entreprises technologiques, telles que Google et Qualcomm, mais aussi avec le constructeur automobile chinois Geely et le producteur de pétrole Saudi Aramco.
Ces partenariats, en plus de son association avec Nissan et Mitsubishi, sont nécessaires pour Renault car sa capitalisation boursière est restée autour de la barre des 10 milliards d’euros pendant un certain temps, malgré l’amélioration de ses finances.
Cette stagnation, combinée à la perte du deuxième plus grand marché de l’entreprise lors de son retrait de la Russie au début de 2022, a alimenté les spéculations d’une fusion avec Stellantis, qui est actuellement l’un des constructeurs automobiles les plus rentables, avec une capitalisation boursière de 85 milliards d’euros.
Ces rumeurs trouvent également leur origine dans les propos tenus par le PDG de Stellantis, qui a déclaré la semaine dernière que les constructeurs automobiles devront fusionner pour pouvoir faire face à l’essor des véhicules électriques chinois, au plan de l’Union européenne visant à éliminer progressivement les moteurs à combustion et aux nouveaux contrats de l’UAW.
Il est intéressant de noter que ces mêmes rumeurs indiquaient également que le gouvernement français, qui est l’actionnaire principal de Renault et détient également une participation dans Stellantis, envisageait une fusion entre les deux constructeurs automobiles, peut-être comme un moyen d’améliorer la situation financière de Renault.
Les mois à venir nous diront probablement si ces rumeurs étaient fondées, mais pour l’instant, il semble que toutes les parties concernées soient prêtes à continuer à opérer en tant qu’entités séparées.
Source : Automotive News Europe