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L’administration Biden veut réduire de 50 % la vente de nouveaux véhicules à essence d’ici 2030, ce qui nécessitera beaucoup de lithium.
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La demande actuelle pour les véhicules électriques a fait doubler le prix du lithium cette année seulement.
L’augmentation de la demande et les exigences strictes en matière d’émissions au niveau mondial pourraient empêcher les États-Unis d’atteindre leurs objectifs pour 2030.
Alors que de nombreuses régions et pays ont annoncé des restrictions en matière d’émissions et des objectifs de vente de VÉs dans un passé récent, la loi américaine sur la réduction de l’inflation et ses dispositions relatives à la réduction des gaz à effet de serre mettent de l’avant un problème grave : il n’y a pas assez de lithium pour que tout cela soit possible.
L’administration Biden espère réduire la vente de véhicules à moteur à combustion interne à 50 % d’ici 2030, ce qui pourrait potentiellement réduire la production de gaz à effet de serre de 40 % par rapport aux niveaux de 2005. L’augmentation du nombre de véhicules électriques disponibles à la vente est essentielle, mais certains pensent que tout ne se passera pas comme prévu.
La disponibilité actuelle du lithium, qui est le minéral le plus critique utilisé dans la production des batteries des VÉs, pourrait être insuffisante pour atteindre certains des objectifs les plus ambitieux. Il faut donc faire davantage pour extraire ce matériau.
Keith Phillips, PDG de Piedmont Lithium, a déclaré à yahoo!news que (traduit de l’anglais) : « Oui, nous en aurons [éventuellement] assez, mais pas à ce moment-là. Il va y avoir une véritable pression pour obtenir le matériau. Nous n’en avons pas assez dans le monde pour faire tourner autant de production [de lithium] dans le monde d’ici 2035. »
La demande de lithium devrait se multipliée par 40 au cours des deux prochaines décennies, ce qui signifie que des problèmes tels que la lenteur du processus d’autorisation d’exploitation minière doivent être révisées aux États-Unis afin de répondre à la demande future.
« Les projets sont autorisés [en Australie] en moins d’un an », a expliqué M. Phillips. « Ici, c’est deux, quatre, six, sept, huit ans, ce qui est un problème, surtout dans un secteur qui connaît un essor aussi rapide. »