-
Les deux moteurs à compression variable de la compagnie sont affectés.
-
Ces moteurs sont installés dans l’Altima, le Rogue et l’Infiniti QX50.
-
Six plaintes ont été reçues pour le moment.
La National Highway and Traffic Safety Administration (NHTSA) a ouvert une enquête sur 450 000 véhicules Nissan et Infiniti à la suite de rapports faisant état de défaillances prématurées du moteur.
Les moteurs visés par cette enquête sont le trois cylindres turbocompressé de 1,5 litre installé dans le Nissan Rogue 2021-2023 ainsi que le quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres utilisé dans l’Altima 2019-2021 et l’Infiniti QX50 2019-2021.
Ces deux moteurs sont les seuls de l’entreprise à utiliser la technologie de compression variable.
Dans le but de fournir plus de puissance et une meilleure efficacité énergétique en fonction des conditions de conduite, cette technologie permet au système de gestion du moteur de modifier le taux de compression en continu entre un minimum de 8:1 et un maximum de 14:1.
Pour ce faire, ces moteurs utilisent diverses liaisons et un moteur d’actionnement à la place des bielles traditionnelles.
Selon les informations préliminaires recueillies dans les six rapports de défaillance reçus par Nissan et la NHTSA, le lien en L, l’une des pièces requises par le système de compression variable, ainsi que le roulement principal, pourraient être à l’origine de ces défaillances, si l’on en croit les copeaux de métal présents dans le carter d’huile.
Bien qu’il n’y ait pas de rappel à proprement parler pour le moment, la NHTSA indique qu’une défaillance du moteur présente un risque pour la sécurité car elle pourrait entraîner une perte de l’assistance des freins et de la direction. En outre, une défaillance catastrophique pourrait projeter de l’huile sur la route et augmenter ainsi le risque d’incendie et d’accident pour les autres conducteurs.
Nissan affirme être conscient du problème et avoir modifié son processus de production au fil du temps afin de prévenir de telles défaillances, ce qui pourrait expliquer pourquoi les modèles 2.0L de 2022 et 2023 ne semblent pas concernés.
En fonction de l’étendue du problème déterminée par l’enquête de la NHTSA, un rappel de ces moteurs pourrait avoir lieu dans les mois à venir.
Source : Automotive News