À la lumière des récents développements en République tchèque, qui prévoit de faire passer sa limite de vitesse sur autoroute de 130 km/h à 150 km/h à partir du 1er janvier, la France étudie elle aussi les mérites d’une augmentation de la limite de vitesse sur ses autoroutes. Les autorités italiennes seraient également en train de réfléchir à une augmentation similaire dans un avenir proche.
Pierre Chasseray, délégué général de l’association « 40 millions d’automobilistes », a été invité à débattre de ce sujet en début de semaine. Commentant la possibilité que la France adopte une limitation de vitesse à 150 km/h, il a déclaré : « Cela ne me paraît pas fou de tenter l’expérience ». Il a ajouté qu’ils ne s’opposeraient pas à un tel changement sous certaines conditions. Faisant une comparaison avec l’Allemagne, où environ deux tiers du réseau autoroutier n’ont pas de limitation de vitesse permanente, il a noté que l’Allemagne enregistre 20 % d’accidents mortels en moins que la France. « Sans aller jusqu’à l’illimitation, suggère M. Chasseray, pourquoi ne pas la tester sur des autoroutes spécifiques ? Si des indicateurs négatifs apparaissent, l’expérience peut être interrompue ».
Selon le site L’Automobile, l’argument principal en faveur d’une augmentation de la limite de vitesse est la croyance que des vitesses plus élevées pourraient potentiellement amener les conducteurs à être plus concentrés et plus vigilants. Les partisans de cette mesure estiment que la conduite à des vitesses plus élevées exige une plus grande attention de la part des conducteurs, ce qui les rend plus vigilants.
Alors que la France délibère sur les avantages et les inconvénients potentiels de ce changement, il convient de noter que la conversation s’inscrit dans un contexte européen plus large. Lorsque des pays comme la République tchèque modifient leurs limitations de vitesse, cela suscite des discussions dans les pays voisins sur la corrélation entre les limitations de vitesse et la sécurité routière.
L’objectif primordial de toute modification des limitations de vitesse reste bien entendu la sécurité et le bien-être des automobilistes et des piétons. Lorsque les pays évalueront les mérites d’un ajustement des limitations de vitesse, ils suivront sans aucun doute de près les statistiques et les études des régions qui ont déjà procédé à de tels changements.
Nous pensons que cette expérience n’a pas seulement du mérite, mais qu’elle pourrait s’avérer aussi sûre et prévenir les accidents que toutes les technologies de conduite assistée électronique qui gâchent l’expérience de la conduite. La plupart des systèmes actuels sont au mieux peu fiables, capricieux et erratiques, et ce dans des conditions idéales. En hiver, dans le brouillard ou même sous la pluie, de nombreux systèmes ne fonctionnent plus et sont donc inutiles.
Malheureusement, une telle expérience n’aura jamais lieu au Canada, sauf peut-être dans les Prairies, car la distraction au volant, quelle que soit la vitesse, est le fléau de ceux qui veulent conduire. En outre, nos routes ne sont généralement pas en aussi bon état que celles de nombreux pays européens.
Bien que nous aimions l’idée de rouler sur une autoroute à 150 km/h, nous pensons qu’une limite de 130 km/h, une limite stricte et non flexible, pourrait être possible sur certains tronçons.