Les amateurs de la Ford Mustang peuvent dormir sur leurs deux oreilles : le ponycar est là pour rester… du moins jusqu’en 2030 selon un article du site Automotive News. La publication a en effet appris que la seule véritable voiture du groupe en Amérique du Nord allait changer de plateforme vers la fin de 2022, en tant que modèle 2023.
Cette Ford Mustang de septième génération aurait droit à un cycle de vie utile de huit ans, ce qui nous amène à l’année-modèle 2030, une longévité similaire à celle du modèle actuel, la Mustang qui a fait ses débuts en 2014 en tant que modèle 2015, rappelons-le.
La prochaine Mustang devrait adopter l’architecture actuellement utilisée sous le Ford Explorer et le Lincoln Aviator, cette dernière qui a d’ailleurs été développée avec une configuration à roues arrière motrices. Cette nouvelle base voudrait également dire que la prochaine Mustang gagnerait quelques centimètres au niveau de son empreinte. Bref, l’habitacle de la prochaine Mustang devrait être plus vaste.
Il est trop tôt pour spéculer sur les versions envisagées par le géant de Dearborn, mais on peut déjà imaginer quelques livrées munies de l’un ou l’autre des moteurs V8 déjà disponibles, tandis qu’une version hybride pourrait aussi joindre l’alignement de la marque. Il ne serait pas surprenant que cette livrée électrifiée conserve son moteur V8 pour propulser les roues arrière afin qu’un moteur électrique vienne s’installer à l’avant pour mouvoir les roues avant. Cette Mustang hybride serait donc munie d’un rouage intégral.
Ford osera-t-il une livrée entièrement électrique? Si la demande est là, le constructeur pourrait bien s’immiscer dans le créneau des sportives à électrons. D’ailleurs, l’idée a même été présentée au SEMA Show à Las Vegas à l’automne 2019 sous la forme du coupé Lithium développé en collaboration avec la firme Webasto. Le coupé développait la bagatelle de 900 chevaux (!) en plus d’être équipé d’une boîte manuelle à six rapports.
Quant à la Mustang décapotable, elle devrait elle aussi poursuivre sa route jusqu’en 2030, l’engouement pour le toit souple qui est encore assez important pour que le constructeur conserve cette option au grand air.