Le fabricant de systèmes de navigation portable TomTom vient de publier les découvertes de son plus récent index de trafic dans différentes villes à travers le monde.
En recueillant les données de millions de dispositifs TomTom, la compagnie est en mesure de déterminer les villes où la congestion est la plus significative. TomTom se sert principalement des données de son index dans le but d’aider les usagers de son système de navigation à trouver des routes où il y aura moins de trafic.
Le classement élaboré par TomTom indique le pourcentage de temps qu’il prendra de plus à un conducteur pour se rendre d’un endroit à l’autre en période de congestion comparativement aux périodes où les routes sont dégagées. Le classement prend également en considération le nombre d’heures perdues en raison du trafic.
Au Canada, c’est Vancouver, et non Montréal comme l’on serait porté à le croire le vendredi après-midi à 16h15 sur le Pont Champlain, qui est la ville avec le plus de congestion. Toronto et Ottawa devancent également Montréal.
À Montréal, il faudra 26% plus de temps pour se rendre à destination lors des heures de trafic tandis que le conducteur montréalais moyen perdra 79 heures en raison de la congestion. À Vancouver, il faut compter 35% plus de temps pour se rendre à destination lorsque l’on circule dans le trafic tandis que l’on perd 87 heures par année à attendre que la voie se dégage. Québec arrive quant à elle au sixième rang (22 %/81 heures).
Aux États-Unis, Los Angeles et San Francisco sont les villes les plus congestionnées tandis que Moscou remporte le titre peu enviable en Europe. Dans la capitale russe, la congestion fait en sorte que le trajet sera plus long de 79 % tandis qu’un conducteur à Moscou passera 128 heures à attendre dans le trafic.