Better Place n’est plus, Renault n’est pas inquiet

L’entreprise israélienne Better Place a annoncé cette semaine qu’elle déclarait faillite, 6 ans après sa fondation par l’entrepreneur Shai Agassi. L’entreprise se spécialisait dans la recharge ultrarapide des voitures électriques en permettant aux propriétaires de VE de substituer une batterie vide par une autre chargée complètement.

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L’entreprise aurait mal évalué la croissance des voitures électriques, ce qui a ultimement mené à la banqueroute. Better Place estimait qu’il y aurait 100 000 voitures électriques sur les routes d’Israël et du Danemark d’ici 2016. À l’heure actuelle, ces deux marchés comptent environ 1000 voitures à motorisation électrique.

Le manufacturier automobile français Renault était partenaire de Better Place et avait créé la technologie permettant de substituer sa batterie vide pour une pleine. Renault a minimisé la faillite de Better Place, mentionnant au passage qu’elle ne « remet pas du tout en cause » l’implication du manufacturier dans l’industrie de la voiture électrique.

Selon Gilles Normand, directeur des opérations de Renault pour la section Asie-Pacifique, la participation du constructeur dans l’aventure Better Place était un risque calculé.

«Quand vous voulez être leader sur un segment, il faut prendre des risques. Lorsque vous ouvrez le chemin d’une innovation aussi importante que le véhicule électrique, il ne faut surtout pas fermer les portes, au contraire» a déclaré M. Normand.

Depuis sa création, Better Place aurait englouti près de 850 millions de dollars. L’entreprise avait mis sur pied 3 stations de recharge pour voitures électriques en Israël et 17 au Danemark.

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